
Paroles
"Sans suite"
Ça c'est embrasé si vite
Rien ne pouvait prédire que le cœur prenne la fuite
Un beau matin dans ce gite insolite
J'aurais pu perdre mon âme, ma vie sans suite
À petit pas le long d'un chemin creux
Les flammes brûlent le dernier survivant du lieu
Qui se souvient d'un matin, d'une trêve ...
Qui nous retient toujours loin de nos rêves
Enlacé,ne pouvant plus bouger
Sans un mot, ni même un regard
Je pensais que plus rien ne pourrait m'arriver
Mais je sais qu'il est déjà trop tard
Qui se souvient d'un matin , d'une trêve...
Qui nous retient toujours loin de nos rêves
Mon sang se glace
Et pourtant je suis bien
Quoique je fasse
Je n'y peux rien
Je suis à toi au-delà de l'espace
Et en fumée, je pars sans laisser de trace
Qui se souvient d'un matin, d'une trêve...
Qui nous retient toujours loin de nos rêves
Qui se souvient d'un matin, d'une trêve...
Qui nous retient toujours loin de nos rêves......
"De l'eau"
Il pleuvait sans bémol ce jour là
La pluie d'une vie sur moi
Il tombait cette eau folle, je crois
Comme une part de toi
Et la ville s'inclinait
Face aux courbes, aux angles froids
C'était toi qui partait
c'était toi le roi
Il tombait de l'eau
De l'eau, de l'eau, de l'eau, de l'eau
De l'au-delà des mots
De l'eau, de l'eau, de l'eau, de l'eau
De l'au-delà des mots
De l'eau, de l'eau, de l'eau, de l'eau
De l'au-delà des mots ....
Et il soufflait ce vent amer
La terreur et l'aurore des âges
Entre fureur et mystère
Comment faire pour tourner la page
Quand il est trop tôt et que manquent les hommes
Le verbe demeure un fantôme
Ta vie me brûle de l'intérieur
De l'eau, de l'eau, de l'eau, de l'eau,de l'eau
De l'au-delà des mots
De l'eau, de l'eau, de l'eau, de l'eau
De l'au-delà des mots
De l'eau, de l'eau, de l'eau, de l'eau
De l'au-delà des mots ....
Il tombait de l'eau ce jour là
La pluie d'une vie sur moi
Il tombait de l'eau ce jour là
La pluie de ta vie sur ma vie
De l'eau, de l'eau, de l'eau, de l'eau,de l'eau
De l'au-delà des mots
De l'eau ....
"En Douceur"
À la surface de toutes mes peurs
Je pianote, en douceur
Jouant sur la mesure des notes en chœur
Je chuchote, en douceur
Offrir une prière à son créateur
Lui parler, en douceur
Et mon esprit peut s'évader à l'heure
De partir, en douceur
Et je rêve que je vole
Je me lève en tournesol
Une trêve et je m'envole.....en douceur
en douceur....en douceur....en douceur
Oser naviguer jusqu'à l'équateur
Le franchir, en douceur
Sur terre les nourritures ont des saveurs
Y goûter, en douceur
Au loin, à l'horizon, cette lueur
La toucher, en douceur
Et mon esprit peut s'évader à l'heure
De partir, en douceur
Et je rêve que je vole
Je me lève en tournesol
Une trêve et je m'envole.....en douceur
en douceur....en douceur....en douceur
Et je rêve......
" Infortune "
J'opère sans sinécure des voyages inédits
Je rêve de mercure, j'veux du nouveau, du jamais dit
Mais le pareil a la peau dure, il résiste à l'infini
Ce sont les mêmes qui rassurent
Les mêmes qui parlent la nuit ..
Ici rien ne s'improvise dans la symphonie des rondes
Idolâtrer l'exquise , prohiber l'hécatombe ...
À force de piétiner ces terres mises à nu
Une foule décrépite en un déjà vu
Les fantasmes décroissent
Comme un rayon de lune
Avec le temps qui passe
Jusqu'à l'infortune...l'infortune...jusqu'à l'infortune
Le ciel peut s'ouvrir, les courtoisies s'estompent
C'est à ces jeux les pires qui tiennent les comptes
Troublée de déconvenue, la matière s'assassine
Au pied d'une avenue, des cratères que l'on devine..
Ici rien ne s'improvise dans la symphonie des rondes
Elle font la banquise dans les eaux troubles du monde
Les fantasmes décroissent
Comme un rayon de lune
Avec le temps qui passe
Jusqu'à l'infortune...l'infortune...jusqu'à l'infortune